
Jusqu’à 20% des adolescentes présentent des symptômes évocateurs d’un trouble dysphorique mais elles ne présentent pas forcément de symptômes complets pour le diagnostiquer.
Pour rappel, le SPM est une combinaison de symptômes physiques et/ou psychologiques apparaissant jusqu’à 15 jours avant les règles et se finissant généralement les premiers jours de règles.
Les symptômes communs sont les douleurs mammaires, crampes, troubles digestifs, migraines, fatigue, anxiété, irritabilité ou encore rétention d’eau.
Le trouble dysphorique prémenstruel est une forme plus sévère du SPM comprenant des symptômes psychiatriques survenant durant la dernière semaine de la phase lutéale et s’améliorant au début de la phase folliculaire.
Sont alors observables : humeur dépressive, anxiété, désintérêt pour les activités quotidiennes, agressivité, idées suicidaires et/ou asthénie.
Là encore, cet ensemble de symptômes s’expliquerait par une baisse importante du taux de sérotonine provoquant une vulnérabilité neurobiologique.
Certains aliments ou des stimulants comme le café et l’alcool peuvent aggraver les symptômes.
Ainsi que des antécédents familiaux de TDPM ou SPM peuvent favoriser son apparition.
Ces symptômes, d’intensité plus importante que ceux d’un SPM, sont très difficiles à vivre pour la femme ou l’adolescente puisque cela interfère avec le travail, les activités scolaires ainsi que les interactions sociales, affectives et familiales.
De fait, l’entourage également impacté par le TDPM se retrouve impuissant face à ces troubles inquiétants voire parfois déstabilisants et ne possède pas forcément les outils nécessaires pour accompagner l’adolescente ou la femme qui en souffre.
La pose d’un diagnostic clair est généralement le début d’une prise en charge adaptée et la découverte d’aides possibles et nécessaires par le biais de plusieurs approches afin d’atténuer les symptômes et retrouver une qualité de vie optimisée.